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Qui sont les personnes lesbiennes, bisexuelles, pansexuelles & co ?
Par l’appellation « personnes lesbiennes, bisexuelles, pansexuelles & co”, nous entendons toute personne se définissant dans ces termes (cf. Lexique). Le « & co » comprend tous les autres termes dans lesquels les personnes pourraient se renconnaitre (butch, fem, gouine, queer…). Nous mettons ainsi en avant l’importance de l’autodétermination, c’est-à-dire le fait de laisser la liberté à chaque personne de se laisser sentir dans quelle(s) appellation(s) la personne se retrouve.
En effet, les termes “lesbienne, bisexuelles, etc.” sont des identités, à l’inverse de l’acronyme FSF (femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes) qui lui est utilisé dans le milieu médical pour parler de prévalence d’IST.
Avec le projet Go To Gyneco!, nous remettons en question l’association d’un genre (ici femme) avec des organes génitaux (vulve) et favoriserons plutôt l’utilisation de « VSV » (personnes à Vulve ayant des relations Sexuelles avec des personnes à Vulve) dans les parties traitant de la santé sexuelle. Ce sera d’ailleurs le seul endroit où nous utiliserons ce terme car nous y parlerons de pratiques sexuelles et de risque de transmission d’IST. Le genre n’entre aucunement en compte ici, l’aspect biologique oui.
Le sujet de la santé des personnes trans* et intersexes relève d’enjeux qui leur sont spécifiques. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Genres Pluriels et consulter leur brochure, co-rédigée avec Ex Aequo, “Guide de santé sexuelle pour personnes trans* et leurs amant·es”.
Nous continuons à questionner les différentes appellations et cherchons celles permettant aux personnes concernées de se sentir incluses et considérées. Nous encourageons donc le monde médical, des études à la pratique, à remettre également en question les formulations utilisées, dont “FSF” (en favorisant l’appellation VSV), qui ne reflètent pas et ne comprennent pas la diversité des réalités existantes.
Nous parlons d’un public hétérogène qui regroupe une multitude de profils, d’autant plus que la sexualité n’est pas figée et peut évoluer tout au long de la vie. En effet, la vie relationnelle, affective et sexuelle pouvant se vivre de diverses manières, il est important d’accueillir chaque patient·e sans jugement et sans présupposé concernant son attirance et ses (éventuelles) pratiques sexuelles (que ça soit concernant le genre, le nombre ou le type de relations avec ses partenaires, etc.). Peu importe son âge, son statut relationnel (ou marital), ses relations, sa culture, sa religion, son parcours de vie antérieur ou encore la manière dont elle se définit, toute personne qui se présente en consultation est susceptible d’être en relation (amoureuse et/ou sexuelle) avec des personnes du même genre. De plus, attention à ne pas tomber dans une vision ethnocentrée des identités de genre et des attirances sexuelles/romantiques.
Les personnes lesbiennes, bies, pans & co : Population à risque ?
Les personnes lesbiennes, bies, pans & co sont exposées à des risques spécifiques en termes de santé et de bien-être, que ce soit au niveau de leur sexualité ou de leur état général. En effet, de nombreuses études scientifiques (16, 17, 24, 27) ont montré que les individus appartenant à des minorités (de genre, de sexe, d’attirance sexuelle/romantique, d’origine, de classe sociale, de race, d’ethnie, de religion, etc.) ont plus de probabilité d’être victimes de préjugés, de violences et de discriminations. Ces vulnérabilités sont cumulables et entraînent d’autres formes de discriminations.
Adaptée à notre sujet, la théorie du stress minoritaire explique comment ce contexte discriminatoire et la stigmatisation des relations non-hétérosexuelles favorisent un stress chronique et une mauvaise santé mentale chez les personnes LGBTQIA+. Cela peut se traduire par de l’anxiété, de la dépression, des pensées suicidaires, du repli sur soi, des prises de risque (consommation de substances ou autre), etc. (Meyer, I. H. 2003). D’où l’importance de prendre en compte les caractéristiques d’une personne afin de connaître ses spécificités et ses vulnérabilités.
Bien entendu, cela ne veut pas dire que toutes les personnes lesbiennes, bies & co ont des problèmes de santé mentale (il ne faudrait pas les stigmatiser davantage), mais c’est un élément à avoir à l’esprit lors de la prise en charge.
Un autre élément à prendre en compte est l’approche syndémique. Celle-ci s’intéresse à l’interaction entre au moins deux maladies/problèmes de santé ou plus, mais également à l’interaction entre ces maladies et le contexte structurel (facteurs environnementaux, géographiques, sociaux et économiques). C’est-à-dire comment, de par ce contexte et les inégalités sociales qui en découlent, des maladies et/ou problèmes de santé peuvent survenir davantage chez certaines populations, mais aussi comment ces pathologies peuvent accroître ces inégalités et les diverses formes d’oppressions déjà existantes (Bauermeister, J.A. & all, 2015 ; Ouafik, M., 2022).
Exemple de l’approche syndémique : la lesbophobie présente dans le milieu médical peut mener à une sortie de cette patientèle des parcours de soin par peur d’être à nouveau victime de violence. Cela peut engendrer des problèmes de santé car pas pris à temps (ex : IST non dépistée et traitée à temps qui mène à une infertilité).
Sortie du parcours de soins
Comme en témoignent un certain nombre de messages reçus via Go To Gyneco!, ainsi que plusieurs recherches (7, 12, 13) il peut exister une méfiance voire une peur du monde médical, de la part des personnes lesbiennes, bies & co, menant à une sortie des parcours de soin. Cette situation peut s’étaler sur des années. Plusieurs raisons peuvent être évoquées : les questions hétéronormées ou discriminantes, le non-respect du consentement dans les soins de santé, la mauvaise prise en charge par le passé ou la peur de l’être, ainsi que la méconnaissance du/de la soignant·e de leurs besoins spécifiques. En effet, le manque d’information des praticien·nes les amène à ne pas questionner leur patientèle quant à leurs pratiques sexuelles et réalisent souvent des investigations médicales insuffisantes (Davis et al, 2000). De plus, les personnes elles-mêmes n’ont souvent pas les informations nécessaires pour prendre soin de leur santé.
Notons par exemple, qu’en 2022, une étude suisse montrait que 23% des personnes lesbiennes indiquait avoir connu une violence dans les soins de santé (Kruger, P., Pfister, A., et al., 2022). De plus, l’ensemble du système de santé actuel, encore très hétérocentré, les exclut de facto des conseils de prévention et de réduction de risques (Knight DA & al, 2017). Par exemple, certain·es clinicien·nes informent les patient·es de manière incorrecte, en leur expliquant qu’elles ont moins de risques d’avoir une IST, notamment les Human PapillomaVirus / HPV, puisqu’elles n’ont pas de relations sexuelles avec des hommes/personnes ayant un pénis (O’Hanlan et al, 2004).
« Lors d’une arrivée aux urgences, l’infirmière m’oblige à effectuer un test de grossesse lorsque j’ai des douleurs abdominales. Je lui explique que j’ai une copine et que je n’ai pas eu de relations avec des hommes dans les dernières années, elle me dit que « avec mon genre de personnes libertines (dans son vocabulaire: lesbiennes) elle préfère être sûre » … » Témoignage tiré de l’enquête belge Go To Gyneco ! de O’YES et Tels Quels (2018)
Cette disparité dans les soins a pour conséquence de rendre les personnes lesbiennes, bies, pans & co invisibles au sein du domaine médical et à les freiner dans leur motivation individuelle d’avoir recours aux soins de santé primaires (Podmore et al, 2006). Selon O’Hanlan et al., elles finissent par avoir un comportement d’évitement, par ne plus consulter de professionnel·les de santé pour leurs problèmes médicaux et se tournent plutôt vers l’automédication ou l’autodiagnostic sur internet (O’Hanlan et al, 2004).
Par ailleurs, il s’agit d’une population qui est moins susceptible d’avoir des enfants (ou alors plus tardivement) et qui a moins recours à la contraception (Goldberg, A. E., & Smith, J. Z., 2011). En effet, dans l’imaginaire collectif, la gynécologie est fort liée à un besoin de contraception. Les personnes n’en ayant pas forcément besoin, ne prennent donc pas le réflexe d’aller consulter un·e gynécologue (ou tout type de professionnel·le de la santé).
Les spécificités de santé des personnes lesbiennes, bies, pans & co
Ces personnes sont particulièrement touchées par certaines problématiques de santé mentale causées en partie par les discriminations, les climats lesbophobes/biphobes/autres, les violences vécues et le stress chronique qui s’ensuit : anxiété, dépression, assuétudes, tentatives de suicide, etc. (Knight DA & all, 2017). Il est aussi important de noter que certain·es d’entre elles/eux peuvent également subir d’autres types de discriminations et se retrouver ainsi à l’intersection entre plusieurs systèmes d’oppression (homophobie, sexisme, racisme, classisme, validisme, grossophobie, etc.). D’autres spécificités de santé seront alors à prendre en compte.
Santé mentale
Voici quelques exemples de facteurs qui peuvent contribuer à la dégradation de la santé mentale des personnes lesbiennes, bies, pans & co : milieu familial lesbophobe/biphobe/autres, absence de personnes avec qui évoquer son attirance romantique et/ou sexuelle, préjugés ou discriminations au sein de l’établissement scolaire ou du milieu professionnel, fait de ne pas être out (l’attirance romantique et/ou sexuelle, ou encore l’identité de genre, ne sont pas connues par l’entourage), manque de soutien social, homophobie intériorisée, etc. (SOS homophobie, 2022).
Par ailleurs, les processus de coming in (la prise de conscience de sa propre attirance sexuelle/romantique comme non-hétéro et/ou de sa transidentité) et de coming out peuvent représenter des périodes compliquées (stress, tensions, dépression), et ce à n’importe quel âge. Notons également que le coming out n’est pas un moment unique mais peut se présenter à différents moments de la vie et de différentes façons. Cependant, celui-ci n’est pas une fin en soi. En effet, selon l’environnement et le contexte de la personne, faire son coming out peut mettre la personne en danger (violence de l’entourage, discrimination, etc.) et avoir un impact sur sa santé (mentale et physique). Il appartient donc à chacun·e de décider si un coming out dans certaines sphères est souhaitable ou non.
Assuétudes
Les personnes lesbiennes, bies & co sont plus susceptibles que les personnes hétéros de consommer des substances telles que le tabac, l’alcool et les drogues. Ces consommations peuvent être utilisées comme moyens pour gérer ce stress chronique et les problèmes de santé mentale qui peuvent en découler (Knight DA & all, 2017).
Violences
De par la stigmatisation de leur attirance romantique/sexuelle et le sexisme ambiant, les personnes lesbiennes, bies & co vivent davantage de violences (agressions verbales, violences physiques, violences sexuelles). Cette discrimination spécifique, à l’intersection entre le sexisme et l’homophobie, s’appelle la lesbophobie. Celle-ci est encore largement répandue dans notre société. Elle se retrouve majoritairement dans les lieux publics, au sein de la famille et sur le lieu de travail (Arc, S. et Vellozzo, P., 2012). Ces violences peuvent avoir un impact tant sur leur santé mentale que physique.
Par ailleurs, les personnes bisexuelles et pansexuelles vivent aussi des violences, spécifiques à leur attirance. En effet, il arrive que celles-ci ne soient pas prises au sérieux dans leur attirance et soient invisibilisées, déligitimées, voire rejetées car attirées par plus d’un genre, et ce, également au sein des communautés homosexuelles (L.E., Ross et al., 2017).
“Je suis une personne bie et je sors avec un mec. Toutes les personnes qui nous voient et à qui j’en parle partent du principe que je suis hétéro.” (Anonyme, 2024)
Risques de cancers
Bien qu’il n’y ait pas encore de consensus général à ce sujet, les risques de cancer du sein, des ovaires et de l’utérus peuvent être plus élevés chez ces patient·es. En effet, celles-ci présentent plusieurs facteurs de risque, à savoir : une plus forte consommation de substances (cancer du poumon, gorge, …), une nulliparité plus fréquente (cancer des ovaires), un manque de connaissances tant de la part des professionnel·les de la santé que des personnes concernées quant à la nécessité d’un dépistage régulier, ainsi qu’une rupture avec le monde médical due aux discriminations vécues (Curmi C. & all, 2014).
Violences entre partenaires
Il est important de noter que la violence entre partenaires existe aussi dans ces communautés. En effet, des rapports de domination peuvent être présents. Selon une étude canadienne (Jaffray, B., 2018), les femmes appartenant aux minorités sexuelles, et en particulier les bisexuelles, ont vécu davantage de violences conjugales que les hétérosexuelles (plus de contact avec des hommes, etc.).
Par ailleurs, il existe une difficulté supplémentaire en raison d’un double tabou : être lesbien·ne/bi·e et être victime/auteur·trice de violences. Cependant, les professionnel·les de la santé prennent généralement peu cela en compte. De plus, les personnes lesbiennes, bies, pans & co courent le risque de ne pas être crues tant par leur entourage, que par les professionnel·les en charge des victimes de violence, ce qui les pousse souvent à garder le silence. En outre, les stéréotypes liés à l’expression de genre des partenaires vont entrer en jeu. Ainsi les butch (femmes à l’expression de genre dite masculine) sont, elles, plus souvent perçues comme autrices de violences conjugales, même lorsque ce n’est pas le cas. Leur parole est alors d’autant plus décrédibilisée par le monde médical, les travailleurs psychosociaux et la police (Berma et al., 2018 ; Jaffray, B., 2018).
Ces violences peuvent prendre plusieurs formes, comme par exemple, de la lesbo/biphobie au sein du couple, contrôler les déplacements de l’autre, une menace d’outing, etc. (Jaffray, B., 2018).
Particularités des personnes lesbiennes, bies, pans & co grosses
Ces personnes sont à l’intersection de plusieurs discriminations (sexisme, homophobie, grossophobie, et parfois validisme) ce qui peut augmenter le stress chronique et ce qui s’ensuit (cf. points ci-dessus). De plus, la grossophobie est encore largement présente et entretenue dans le milieu médical. De nombreux préjugés, comme l’idée fausse que la grosseur serait une maladie par essence, et de mauvaises informations (concernant la contraception par exemple), y sont véhiculé·es, ce qui peut avoir un impact sur la santé de ces personnes. En effet, les expériences médicales grossophobes peuvent empêcher les personnes lesbiennes, bies & co grosses de venir consulter un·e professionnel·le de la santé et ainsi expliquer un moins bon état de santé (Burcin, M. et al, 2011). En outre, l’accès aux soins est également entravé par le manque de matériel adapté (tables pas assez larges, speculum pas adaptés, assises avec accoudoirs, etc.).
Particularité des personnes lesbiennes, bies, pans & co seniors
Il n’est pas rare que des personnes lesbiennes/bies seniors se soient mariées et aient vécu une vie “hétérosexuelle” (ce qui signifie avoir été en couple avec un homme et peut-être avoir eu des enfants). La stratégie d’invisibilisation (conscientes ou non) utilisée par celles-ci leur a permis d’éviter toute éventuelle discrimination liée à leur attirance sexuelle et/ou romantique à une époque où l’homosexualité était considérée comme une maladie. Les personnes lesbiennes, bies, pans & co plus âgées peuvent être plus vulnérables à cause de leur parcours de vie potentiellement traumatique. Par exemple, le fait de taire son identité pendant des années, d’avoir intériorisé de la lesbo/biphobie, d’avoir vécu un/des viol·s conjugal·aux, des violences policières, etc.
De plus, ces aîné·es sont davantage touché·es par la précarité économique. Iels cumulent à la fois les fragilités de la population générale des seniors et celles des communautés LGBTQIA+. En effet, les parcours de vie LGBTQIA+ sont davantage fractionnés, plus solitaires, ce qui impacterait concrètement le montant des retraites ou la possibilité d’obtenir des aides sociales à l’âge de la retraite, ainsi que leur santé mentale (Association 360, 2017).
Particularités des lesbiennes, bies, pans & co racisées
Les personnes lesbiennes, bies, pans & co racisées se trouvent à l’intersection de plusieurs discriminations, à commencer par le sexisme, la lesbo/biphobie et le racisme (d’autres peuvent s’y ajouter : grossophobie, validisme,…). De plus, des stéréotypes courants tendent à assimiler les personnes racisées à des personnes homophobes, lesbophobes, etc. Ceci peut rendre l’accès aux milieux LGBTQIA+ difficiles et parfois même hostiles aux personnes concernées.
En parallèle, les représentations existantes des communautés lesbiennes, bies, pans & co restent très ethnocentrées (sur la culture occidentale). De ce fait, il est parfois difficile d’imaginer que certaines personnes racisées puissent appartenir aux communautés LGBTQIA+. Peu de place est donc laissée à différentes manières de vivre sa sexualité dans des contextes culturels variés. De manière générale, les risques de stress minoritaires sont multipliés pour ces personnes.
Particularité des lesbiennes, bies, pans & co qui ont vécu un parcours de migration
Pour commencer, il faut rappeler que sur la totalité des parcours de migration, seuls 39% sont des parcours de migration forcés par un contexte politiquement, socialement ou économiquement conflictuel (Portail sur les données migratoire, 2022). Les personnes lesbiennes, bies, pans & co qui fuient leur résidence d’origine peuvent faire une demande d’asile en Belgique sur base de toute une série de raisons ayant un lien direct avec leur attirance sexuelle et romantique ou pas (conflits politiques, mariages forcés et/ou précoces, mutilations génitales,…).
En ce qui concerne les lesbiennes, bies, pans & co qui ont subi une migration forcée, il est important de tenir compte de plusieurs éléments pertinents dans le cadre d’un accueil de qualité. Tout d’abord, il faut prendre en considération l’intersection de différentes identités marginalisées, et de leurs impacts, qui mène à une nouvelle forme de discrimination, aussi bien en cours de parcours qu’à l’arrivée. Ensuite, le parcours migratoire en lui-même peut être extrêmement violent et laisser des traces sur l’état de santé des personnes concernées (stress post-traumatique, brûlures, hypothermie, blessures accidentelles, IST, grossesses, etc.).
Aussi, les centres d’accueil pour personnes en demande d’asile se révèlent être des lieux d’insécurité, particulièrement pour les personnes LGBTQIA+ qui peuvent notamment subir des menaces d’outing (Lachheb, M., 2021). Les personnes lesbiennes, bies & co sont ainsi un public difficile à identifier.
Aux remarques sur les spécificités des personnes lesbiennes, bies, pans & co racisées énoncées plus haut, il faut ajouter que les représentations ethnocentrées existant sur les communautés LGBTQIA+ excluent de fait les personnes ayant un historique de mariage(s) hétérosexuel(s), ce qui est fréquent dans le cas de ce public.
À cela s’ajoutent les difficultés des personnes fuyant des contextes où les pratiques homosexuelles sont criminalisées : pratiques et attirances cachées pour des raisons de sécurité, particulièrement face à des figures d’autorité, y compris les membres du corps médical. Cela peut donc entraîner une difficulté dans le coming out médical. Enfin, les démarches administratives, l’accès aux bonnes informations, etc., cumulées aux réalités d’accueil pèsent sur la charge mentale de ces personnes et peuvent également affaiblir leur santé mentale.
Pour en savoir plus sur :
- le cancer du col et les HPV : www.les-hpv.be
- le cancer du sein : https://www.cancer.be/les-cancers-types-de-cancers-liste-z/cancers-du-sein
- les Infections Sexuellement Transmissibles : https://gotogyneco.be/ist/
- les problèmes d’addiction : https://resad.be/
- la santé mentale : https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/etat-de-sante/sante-mentale
- les maladies cardiovasculaires : https://liguecardioliga.be/ ; https://www.soralia.be/wp-content/uploads/2019/09/Etude2019-Maladies-cardio-vasculaires.pdf
Et l’accessibilité ?
Les personnes ne vivront rarement qu’un seul type d’oppression systémique. A leur attirances romantiques ou sexuelles pourront s’ajouter d’autres caractéristiques qui nécessitent des connaissances ou aménagements spécifiques (PMR, personnes grosses, personnes malentendantes, etc.). Vous pourrez retrouver de la documentation et des outils à ce sujet dans notre onglet Ressources.